Pastorale sur un Noël du dix-huitième siècle
Charles Gounod (1818-1893)
Dans cette ètable,
que Jésus est charmant,
qu’il est aimable
dans son abaissement.
Que d’attraits à la fois!
Tous les palais des rois
n’ont rien de comparable
aux beautés que je vois
dans cette étable.
Plus de misère!
Un Dieu soffre pour nous,
et de son père
apaise le courroux.
C’est en notre faveur
qùil est dans la douleur.
Pouvait-il, pour nous plaire,
unir à sa grandeur plus de misère?
Que sa puissance
reluit bien en ce jour
malgré l’enfance
òu le réduit l’amour.
Notre ennemi dompté,
l’Enfer déconcerté,
font voir qu’à sa naissance
rien n’est plus redouté
que sa puissance.
In questa capanna
quanto è affascinante Gesù,
quanto è amabile
nella sua povertà.
Quante bellezze tutte insieme
tutti i palazzi dei re
non hanno nulla di paragonabile
alle bellezze che io vedo
In questa capanna.
Niente più miseria!
Un Dio soffre per noi
e di suo padre
lenisce il cruccio.
Per noi è nel dolore.
Poteva per il nostro bene
unire alla sua grandezza
ancora più miseria?
Che la sua potenza
splenda in questo giorno
malgrado l’infanzia
in cui l’ha ridotto l’amore
Il nostro nemico domato,
l’inferno sconvolto
mostrano che alla sua nascita
niente è più temuto
della sua potenza.